La pratique de la Photographie funéraire, ou post-mortem, a démarré au XIXe siècle, dès les débuts de la Photographie. Ces images de proches décédés faisaient partie de la culture américaine et européenne au XIXe et début du XXe siècles. Commandées par les familles en deuil, ces photographies les accompagnaient non seulement dans le processus de deuil, mais souvent représentaient le seul souvenir visuel du défunt et étaient parmi les biens les plus précieux de la famille.Ces photos peuvent avoir des effets thérapeutiques sur les survivants. Ecrasés par la douleur ou l’intensité dramatique de la cérémonie, beaucoup de personnes sont en effet absentes à elles-mêmes ou à ce qui passe autour d’elles. Ce n’est qu’une fois le deuil passé que le besoin de se souvenir intervient. Les images permettent alors de revenir sur l’événement de manière apaisée.Notre société contemporaine, étant en perte de rite, se distancie de plus en plus du corps mort, c'est pourquoi cette pratique a peu à peu disparu de nos moeurs. Aujourd'hui, elle est encore présente dans certaines cultures, notamment balkaniques.
La Photographie funéraire
• Peut être un apport dans le processus de deuil• Donne une place au défunt• Permet de célébrer et rendre hommage au défunt• Réunit parents et proches une dernière fois autour de l'être aimé• Permet de partager ce moment important avec les proches ne pouvant être présents• Permet d'immortaliser le défunt pour prendre acte de la mort
© Le Dernier Portrait, Publication Exposition Musée d'Orsay, Paris 2002© The Thanatos Archive (www.thanatos.net)© The Burns Archive (www.burnsarchive.com)